1998, 9 min, 16 mm
Dans un décor de paravents sur lesquels s’animent des ombres chinoises diverses, un conteur nous explique, dans la langue des signes, le procédé de l’ombromanie. Ombres chinoises et langage des signes sont-ils proches ? Telle est la question poétique posée par ce film noir et blanc, méditation silencieuse sur le cinéma des origines.
In a setting made of dividing screens on which shadow puppets come to life, a storyteller explains to us, in sign language, the art of shadow puppets. Are shadow puppets and sign language somehow related? Such is the poetic issue addressed by this black and white film appearing as a silent meditation about the dawn of motion pictures.