Soirée Érik Bullot / Revue Cinergon

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    Jeudi 10 mai 2001
    La fémis, Paris

    Le Jardin chinois

    1990, 9 min, 16 mm couleur

    La Chine est un songe. Provoquer l’apparition d’un jardin chinois dans un jardin classique (le jardin de la Villa Médicis à Rome). Les jardiniers de l’Empire céleste sont les fantômes échappés d’une fiction dans un documentaire horticole.

    Le Manteau de Michel Pacha

    1996, 16 min, 16 mm couleur

    Comment et pourquoi l’exotisme persiste sous le documentaire : tel est le motif de ce film tourné à Tamaris et Istanbul selon une voie située entre le journal filmé et le film-essai qui fait alterner de longues déambulations dans Istanbul, des portraits filmés, une visite à Tamaris et un retour à Marseille où affleure l’Histoire.

    L’ébranlement

    1996, 4 min, 16 mm noir et blanc

    Attaquer peu souvent, toujours par surprise ou par ébranlement. La rencontre d’un duel d’escrime et d’un feu d’artifice sur une table de montage.

    Ombres chinoises

    1997, 4 min, 16 mm noir et blanc

    Dans un décor de paravents sur lesquels s’animent des ombres chinoises diverses, un conteur nous explique, dans la langue des signes, le procédé de l’ombromanie. Ombres chinoises et langage des signes sont-ils proches ? Telle est la question poétique posée par ce film noir et blanc, méditation silencieuse sur le cinéma des origines.

    L’attraction universelle

    2000, 13 min, 16 mm couleur

    Voyage en train, cartes du ciel observées à la loupe, danse sur un fil, toupies, attractions, manèges, globe terrestre, disques, danse, luna park, grande roue nocturne, feux d’artifice, saut à l’élastique composent diverses séquences qui évoquent la physique de Newton et provoquent le tournoiement et le vertige.

    Soirée Érik Bullot / Revue Cinergon Jeudi 10 mai 2001. La fémis

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