Jeudi 24 septembre 1998
Cinéma des cinéastes, Paris
La Chine intérieure
1988, 12 min, 16 mm
Deux explorateurs découvrent un territoire rocheux. Chine d’enfance, cortège impérial, papiers crépons et paravents fleuris, la Chine apparaît comme autant d’images proches de l’endormissement.
Le Jardin chinois
1990, 19 min, 16 mm, version internationale
La Chine est un songe. Provoquer l’apparition d’un jardin chinois dans un jardin classique (le jardin de la Villa Médicis à Rome). Les jardiniers de l’Empire céleste sont les fantômes échappés d’une fiction dans un documentaire horticole.
Ombres chinoises
1998, 9 min, 16 mm
Dans un décor de paravents sur lesquels s’animent des ombres chinoises diverses, un conteur nous explique, dans la langue des signes, le procédé de l’ombromanie. Ombres chinoises et langage des signes sont-ils proches ? Telle est la question poétique posée par ce film noir et blanc, méditation silencieuse sur le cinéma des origines.
L’Ébranlement
1997, 4 min, 16 mm
Attaquer peu souvent, toujours par surprise ou par ébranlement. La rencontre d’un duel d’escrime et d’un feu d’artifice sur une table de montage.
Le Manteau de Michel Pacha
1996, 16 min, 16 mm
Comment et pourquoi l’exotisme persiste sous le documentaire : tel est le motif de ce film tourné à Tamaris et Istanbul selon une voie située entre le journal filmé et le film-essai qui fait alterner de longues déambulations dans Istanbul, des portraits filmés, une visite à Tamaris et un retour à Marseille où affleure l’Histoire.
Séchage
1998, 10 min, 16 mm
Séchage raconte le trajet à pied de l’artisan catalan, Perejaume, depuis son atelier jusqu’au musée de peinture de San Pol de Mar. Les mains en offrande devant lui, il tient un monticule de peinture fraîche. Le film est la reconstitution patiente de cette action qui dure le temps du séchage de la peinture. Par ce trajet solennel, il accomplit une offrande énigmatique.